La ménopause après le cancer du sein est beaucoup plus fréquente qu’on ne le pense. Des bouffées de chaleur à la perte de libido, explorons sans tabou les symptômes qui l’accompagnent.
J’ai reçu mon diagnostic de cancer du sein inflammatoire en février 2017, à l’âge de 45 ans. Je sais que certaines personnes sont plus jeunes que moi lorsqu’elles reçoivent un tel diagnostic, mais le monde s’est effondré pour moi, et la vie ne sera plus jamais la même.
Je venais tout juste d’avoir 30 ans, un mari extraordinaire et 2 garçons incroyables de 3 et 5 ans. On m’arrachait mes rêves, mon avenir…
La vie après le cancer est une phase différente de la maladie, une étape distincte accompagnée de la peur de la récidive.
Je rêve d’un monde où les humains s’assument fièrement, peu importe leur apparence physique, leurs différences et leur façon de penser.
Je n’osais plus imaginer le plaisir de vivre des moments magiques comme celui-ci tant j’avais peur de mourir. Après l’orage vient le beau temps…
Il y a cette femme à l’allure forte et courageuse qui voit la vie en rose malgré le cancer, puis il y a cette femme de l’autre côté qui a terriblement peur.
Le cancer est présente même dans mes rêves. Ce cauchemar représente à merveilles l’impression de chute libre qui accompagne parfois la maladie.
Le cancer du sein n’est pas rose. Il n’est pas non plus entièrement noir. C’est une montagne russe d’émotions avec quelques leçons de vie inestimables.
Le 6 mai 2020, j’entrais en salle de chirurgie pour une double mastectomie sans reconstruction mamaire suite à un cancer du sein. Voici mon histoire.
Je suis porteuse de la mutation génétique BRCA2. Cette mutation, la cause de mon cancer du sein, augmente mon risque de plusieurs cancers.
Je vois le liquide rouge sortir du sac et descendre doucement vers mon bras. Ce liquide, c’est le AC. Aujourd’hui est le jour de mon premier traitement de chimio.